à qui regarde le ciel
en prison la folie ordinaire se promenait dans les jours
ses cheveux comme une brise
doux
elle ouvrait les colombes
elle avait des sentiers des mondes entiers des choses
dans les mains
elle fixait le ciel comme une photo
sans faute
vraie
lumière
le sourire une étreinte un arc qui décoche des fleurs
elle disait
je cherche le temps qui commence
le vestige qui vertige
dis-je
elle regardait la chair tendre des nuages sans visage
les falaises fragiles
les châteaux de cartes apatrides que le bruit d’un baiser un peu amoureux
suffit à boumpatraquer
les brumes aux pieds légers
les aubes comme la peur doucement bleue d’ouvrir les yeux
de voir
sortons