ô amoureuse
divine
dont le nom
est tout bas
tout bas
tes veines sont des couloirs de miel
et ta peau brûle
comme la montagne du sein
où le cœur repose
comme la montagne
s’éblouit de neiges
de lait
de sang
je t’ai cherchée
mais lorsque ma main s’ouvre
pour la couvrir
elle efface la bougie
alors le signe a refermé son aile
comme une lettre de larmes
de baisers
et de pommes à moitié mangées
tombées
alors ta main sans ombre
l’a repliée
sur le nid
que personne n’habite