Le soir

Le soir, il y a les nuages tendres aux joues de pivoine.
Il y a les rires passés comme des vols d’étourneaux,
et le silence qui pleure sur l’épaule sans montrer son visage.
Il y a la porte derrière laquelle on a tout oublié,
y compris les clés.
Il y a l’enfant qui veut encore allumer la lumière,
même s’il est trop tard.

Le soir.

Retour en haut