Le monde a voulu nous briser les jambes
pour que nous ne puissions plus courir
vers notre âme.
Nous sommes les excluz,
nous vivons dans les marges
ou plutôt dans le coeur d’un monde
dépossédé de son coeur.
Pour que tu te souviennes
que le soleil, le ciel n’existent pas
quand ils ne touchent pas
la terre abrupte :
l’horizon a toujours mordu la poussière.
Le paradis existera peut-être sur terre,
car les coeurs aujourd’hui
se comptent par milliards
et les coeurs de celleux qui se révoltent
sont les braises de l’amour.
Le paradis n’est pas à venir
ni perdu.
Et la lumière est.