Nom de l’auteur/autrice :sykorax

Les trois auberges

Une jeune femme du nom d’Aya disait : « Je veux voir Diex. »

Elle se rendit auprès d’une sainte femme et lui dit : « Je cherche Diex. » La sainte femme lui répondit : « Diex est partout où tu ne lae cherches pas. »

Aya chercha, chercha pendant des années.

Un jour, elle se rendit dans une auberge et rencontra un homme qui vendait ses services pour donner du plaisir. Elle le paya et s’en fut dans une chambre avec lui. Elle passa du bon temps avec lui, puis vint le moment où la prestation se termina. L’homme lui tourna le dos pour se rhabiller. Quand elle vit ce dos, Aya soupira. Elle le regarda encore longtemps.

L’homme se retourna alors : il avait un visage de lumière noire. Aya s’écria : « Mais c’est ellui, c’est Diex ! » L’homme ne répondit pas et sortit de la chambre.

Aya demeura seule.

Lorsqu’elle rentra chez elle, elle donna tout son bien aux plus pauvres sans rien garder pour elle. Elle se rendit près de la sainte femme qui lui avait indiqué où était Diex et lui dit : « J’ai trouvé Diex : al vendait l’extase contre des aumônes. » La sainte femme éclata de rire et dit : « Non, tu n’as pas trouvé Diex. »

Aya pleura à chaudes larmes. Elle chercha, chercha encore des années. Elle se rendit un jour dans une auberge et rencontra une femme qui vendait ses services pour donner du plaisir. Aya demanda à ce qu’on la violente, à ce qu’on la fouette et à ce qu’on l’insulte pendant l’acte sexuel.

Lorsque la femme qui vendait du plaisir se rhabilla, Aya vit que son pied était noir et illuminé. Elle s’écria : « Mais c’est ellui, c’est Diex ! » La femme ne répondit pas et sortit de la chambre.

Encore une fois, Aya resta seule.

Lorsqu’elle rentra chez elle, elle décida d’éprouver mille douleurs : elle s’infligea des jeûnes, des pénitences, des veilles sans fin. Puis, elle se rendit chez la sainte femme et lui dit : « J’ai trouvé Diex : al m’a causé bien des souffrances. » La sainte femme éclata de rire encore une fois et lui dit :

« Non, tu n’as pas trouvé Diex. »

Aya se désespéra presque. Elle chercha, chercha encore des années. Il arriva encore une fois qu’elle se rendit dans une auberge. Elle rencontra alors deux lummes qui vendaient leurs services pour donner du plaisir. Elle les paya toux deux et iels s’en furent dans une chambre reculée de l’auberge.

Elle dit alors : « Laissez-moi vous regarder faire l’amour. Moi, je demeurerai dans un coin et je ne ferai pas de bruit. »

Lorsqu’iels eurent terminé, au moment de se rhabiller, Aya les regarda et vit que leur dos était noir et illuminé. Elle s’écria alors : « Mais ce sont elleux, ce sont elleux Diex ! »

Lorsqu’elle rentra chez elle, elle décida de s’humilier et de corriger toutes ses marques d’orgueil. Elle dormit dans la poussière et se fit semblable aux bêtes. Elle s’oublia elle-même et lorsqu’elle eut fait tout cela, elle retourna voir la sainte femme : « J’ai trouvé Diex : al m’a dit de m’oublier moi- même. » La sainte femme éclata de rire une nouvelle fois et lui dit : « Non, tu n’as pas trouvé Diex. »

La femme lui répondit : « Mais alors, toutes ces années de recherche écoulées pour rien ! Comment lae trouverai-je un jour ? » La sainte femme lui dit : « As-tu passé de bons moments dans les trois auberges ? — Oui. — Et avant l’acte, qu’éprouvais-tu ? — Un désir incommensurable.— Et après l’acte, qu’éprouvais-tu ? — Je me sentais vide et comblée à la fois. »

Alors, la sainte femme dit : « Va en paix, je crois bien que c’est Diex que tu as vu dans les trois auberges. »

contes

Oiseau-allant-et-venant-comme-le-vent

Un pauvre homme était tombé enceint ; il avait rencontré ane ange sur son chemin, iels s’étaient vus, iels s’étaient aimaes, et iels étaient tombaes dans le fossé.

Lorsque l’enfant vint au monde, on lui donna le nom étrange d’« Oiseau-allant-et-venant-comme- le-vent », et on lui découvrit sept étoiles sur le front et sept verrues sur le menton.

Lorsque l’enfant grandit, son front ne cessa de s’embellir et son menton de s’enlaidir.

Les années s’écoulèrent. Un jour Oiseau-allant-et-venant-comme-le-vent dit à son père : « Je vais partir découvrir le monde ; donne-moi un cheval qui boite, du vin de la messe de Pâques, une pièce de cuivre, de l’huile et la clef de la porte qui se trouve au bout de la terre. »

Son père lui donna tout ce qu’il avait demandé (car il se trouvait qu’il possédait ces choses), et l’enfant partit sur les routes. Avec son cheval, il atteignit après plusieurs années la porte du bout du monde.

Ane diable la gardait qui dit à Oiseau-allant-et-venant-comme-le-vent : « Toi qui es si laid et si beau, n’as-tu pas peur des corbeaux et des rossignols ? » Aussitôt, l’adolescent lui donna un peu du vin de la messe de Pâques, et lae diable s’endormit comme ane petitx ange.

Ane ange aussi gardait la porte qui dit à Oiseau-allant-et-venant-comme-le-vent : « Toi qui es si laid et si beau, n’as-tu pas peur des corbeaux et des rossignols ? » Aussitôt, l’adolescent lui donna le reste du vin de la messe de Pâques, et l’ange devint ivre comme ane diable.

Arrivé devant la porte, Oiseau-allant-et-venant-comme-le-vent sortit l’huile de sa poche et en graissa les gonds ; puis, il prit la clef que son père lui avait donnée et la mit dans la serrure.

Quand la porte s’ouvrit, l’adolescent vit au-dessus de lui le paradis, et en dessous l’enfer. Il ne sut pas quelle destination choisir, il sortit donc la pièce de cuivre de sa poche et décida que selon la face sur laquelle la pièce tomberait, il irait en enfer ou au paradis.

Il jeta la pièce en l’air.

Or, au moment où la pièce s’apprêtait à atterrir, un rossignol vint à passer qui l’avala ; puis ce fut un corbeau qui avala le rossignol ; puis ane ange passa qui avala le corbeau ; puis ane diable passa qui avala l’ange ; puis sans le faire exprès, Oiseau-allant-et-venant-comme-le-vent avala lae diable qui avait avalé l’ange qui avait avalé le corbeau qui avait avalé le rossignol qui avait avalé la pièce de cuivre.

Oiseau-allant-et-venant-comme-le-vent pleura un bon moment, puis fit demi-tour vers le monde des humanes.

Sur le chemin, il chantait d’une voix claire :

J’ai en moi la pièce de cuivre,

celle qui dit le chemin à suivre,

mais pour une raison que j’ignore,

je préfère la cacher encore.

Et le conte dit aussi que si un jour tu croises le chemin d’Oiseau-allant-et-venant-comme-le-vent, ou si tu entends son histoire, ce jour-là, tu seras libre.

C’est la pure et simple vérité, celle qui brûle, celle qui mord, et le conte s’arrête ici pour celleux qui ne veulent pas en entendre plus comme pour celleux qui veulent en entendre encore.

contes

Le cul de Diex

Un homme dans une taverne s’était pris une cuite et on l’avait mis à la porte. Dans la rue, sous la lumière des étoiles, il vomit tout son soûl… Et là, à peine eût-il commencé à tout rendre qu’ane merveilleuxe bébé apparut, nae de la bile et de la bave du bonhomme. Aussitôt, ce dernier s’écria ivre de bonheur : « Par la Vierge Marie, j’ai donné naissance à ane enfant ! J’ai donné naissance à ane enfant ! » Et il rentra chez lui avec saon enfant, se promettant de ne plus jamais boire et d’élever lae bébé aussi décemment que possible.

Lae bébé vint à grandir — il s’agissait d’une fille ; à l’âge de ses vingt ans, elle était si belle que tous les garçons et toutes les filles et toux les garfis du village étaient amoureuxes d’elle. Mais impossible de la voir longtemps : elle ne sortait presque jamais de chez elle. Elle avait toujours peur de salir sa beauté. Elle ne laissait pas un grain de poussière frôler son visage, elle se lavait les mains plusieurs fois par heure, elle pleurait et était assaillie de terribles angoisses dès lors qu’un petit insecte venait se poser sur sa longue chevelure.

Son père lui dit un jour : « Ça suffit, ma fille ! Il te faut maintenant songer à te marier — Mon père, répondait-elle, laissez-moi encore un peu de temps : je ne supporterais pas que quelqu’ane me touche avec les mains sales. »

Les années passèrent, le père de la jeune fille mourut. Cette dernière fut bientôt contrainte de vendre tous les meubles, puis la maison, puis tous ses biens : il ne lui resta à la fin qu’un petit baluchon avec lequel elle partit sur les routes.

Sur son chemin, la jeune fille aperçut des fleurs : elle qui ne sortait jamais de chez elle, elle n’en avait pas vues depuis longtemps. Elle s’arrêta pour en cueillir une. Mais prenant la fleur dans ses mains, elle la déracina si bien qu’elle vit toutes ses racines couvertes de boue et humides : « Pouah ! Que cette fleur est laide et sale par en-dessous. »

Sur son chemin encore, elle entendit chanter une poétesse d’une voix douce et agréable. Elle s’approcha d’elle et lui demanda : « D’où te vient ton inspiration ? » La poétesse lui répondit :

« J’ai vu un crachat par terre qui m’a fait penser aux étoiles, et aux constellations, et au soleil, et à la lune. »

Plus loin, elle rencontra un prêtre qui allait en soutane par les chemins. Elle lui demanda : « Si Diex a créé l’être humain à son image, a-t-al un cul ellui aussi ? Si oui, à quoi lui sert-il ? » Le prêtre s’indigna, et ne voulut pas répondre ; mais une vieille femme qui passait par là, et qui avait tout entendu lui répondit : « Pour sûr, al en a un ! »

La jeune fille pensa : « Je ne me sentirai apaisée que lorsque j’aurai vu le cul de Diex. » Elle marcha, marcha longtemps, et sur son chemin, elle aperçut la pauvreté, la mort, la maladie, la vieillesse, la guerre et la faim ; les années s’écoulèrent.

Elle devint vieille femme elle-même ; elle avait acquis une réputation de sainteté, mais c’était bientôt l’heure pour elle de mourir.

Une jeune femme vint la voir en pleurs une nuit d’hiver : « Maon bébé est mortx ce matin car pauvre comme je suis, je ne pouvais plus l’allaiter. Que peux-tu faire pour lae ressusciter ? » Alors, la vieille femme répondit : « Je ne peux rien faire. »

La jeune femme rentra chez elle effondrée. Et à ce moment-là, la vieille sainte pensa : « Le voilà donc le cul de Diex. » Elle se leva de son lit, se mit en face du crucifix qu’il y avait dans sa chambre et d’un geste provocateur, elle tourna le dos au Crucifié et lui montra son cul.

« Quiconque ne dit pas merde à Diex n’est pas digne d’ellui ! » s’écria-t-elle toute seule dans sa chambre. A partir de ce jour, elle cessa de prier.

Lorsqu’elle mourut, son corps dégagea une odeur si forte et si puante que le prêtre s’exclama : « Ce n’était pas une sainte ! » Et l’une des fidèles de la paroisse de répondre : « Non, ce n’en était pas une. Elle était plus qu’une sainte : elle était un être humain. Et si son cœur pourrit maintenant, c’est parce qu’il a beaucoup battu. »

On la pleura un peu, et les années passant, ses ossements qui ne faisaient pas de miracles, furent jetés dans la fosse commune.

contes

L’homme sans entrailles

Lorsque vint l’heure pour elle de se marier, une femme se choisit un époux. C’était un beau jeune homme. Mais ce qui avait déterminé son choix, c’était que l’homme en question ne lui coûterait rien : il avait la réputation de ne pas se nourrir ! « Quelle aubaine ! pensa la jeune femme. Non seulement, il ne me coûtera rien ; mais en plus, je dois avouer que les personnes qui ont un estomac m’ont toujours répugnée. »

Iels rentrèrent ensemble chez elle. Iels vécurent des jours heureux au début, mais peu à peu les choses allèrent de mal en pis ; il faut dire que le jeune homme avait un caractère très désagréable. Dès que le ventre de la jeune femme faisait un peu de bruit devant lui, il disait : « Sac à fiente ! Tuyau d’pisse ! Ça gargouille ! Ça glougloute ! »

En plus de cela, sans qu’on ne sût comment, la nourriture disparaissait bel et bien, et même de plus grandes quantités qu’il n’en aurait fallu pour deux personnes. Un jour, la jeune femme se dit à elle- même : « Ça suffit ! Il m’a menti à son sujet : il est bel et bien un être humain, puisqu’il a besoin de se nourrir comme moi. »

Et ainsi, elle décida de l’espionner pendant la nuit. Elle le vit se lever, aller fouiller dans les provisions, ouvrir une grande bouche, une énorme bouche pleine de dents et dévorer d’un coup de quoi nourrir dix personnes.

Mais ce qu’il y avait d’effrayant dans l’affaire, c’était que non seulement la bouche était démesurée, mais en plus, la jeune femme eut beau l’espionner toute la nuit et passer le restant de la journée avec lui, elle ne le vit jamais aller se vider les entrailles. Par contre, il ne cessait de dire pour elle : « Sac à fiente ! Tuyau d’pisse ! Ça gargouille ! Ça glougloute ! »

La jeune femme désespérée pensa qu’elle était tombée sous l’emprise d’ane démonx. Elle se rendit auprès de la sainte femme du village qui lui dit : « Notre Seigneur a dit que la nourriture ne rend pas l’être humain impur, car il l’évacue dans les lieux d’aisance. Mais cellui que tu as épousae est ane démonx : sa merde ne sort pas par derrière, mais par devant ; ol t’insulte, ol te maltraite par ses paroles…Un jour, ol te dévorera. — Que dois-je faire ? demanda la jeune femme. Comment lae rendre plus aimable ? — Voici la solution : la prochaine fois que lae démonx te dira des paroles impures, tu lui répliqueras : “Même Jésus-Christ pissait et chiait”, crois-moi que ça lae fera bondir ! Ol se mettra très en colère, te traitera de tous les noms, mais toi, tu devras persister. Tu répéteras cette phrase autant de fois que nécessaire : il se passera ensuite ce qui se passera. »

La jeune fille rentra chez elle confiante mais un peu effrayée. Et comme elle était un peu effrayée, son ventre se mit à faire du bruit. Alors, lae démonx s’exclama : « Sac à fiente ! Tuyau d’pisse ! Ça gargouille ! Ça glougloute ! » La jeune femme répondit : « Même Jésus-Christ pissait et chiait. » Lae démonx s’exclama : « Oh la salope ! Oh la salope ! Elle a de la merde dans la bouche ! », mais elle, elle persistait : « Même Jésus-Christ pissait et chiait. » Lae démonx s’écria d’une voix forte :

« Oh la grosse dégueulasse ! Oh la grosse dégueulasse ! Je vais lui bouffer les entrailles. »

La jeune fille répondit encore une fois : « Même Jésus-Christ pissait et chiait. » Mais lae démonx ne semblait pas prêtx de changer.

Alors, la jeune fille pensa : « Il est temps pour moi de lae quitter. » Elle ouvrit la porte et partit. Lae démonx tenta de la rappeler : « Ma chérie, ma chérie ! Reviens près de moi, mon amour ! », mais il était trop tard : elle courut sans se retourner.

Quelques années plus tard, elle l’avait oubliae.

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Comment les goules meurent

Il était une fois une goule qui avait faim, faim à en mourir. Son malheur, c’était qu’elle vivait au milieu d’un désert ; il n’y avait personne à séduire, personne à manger, pas même d’étendue d’eau pour se dévorer soi-même des yeux. Pas un reflet, pas une ombre.

La goule était sur le point de désespérer, de se laisser mourir quand tout à coup elle entendit au loin des pas. Elle mit ses plus beaux atours, aiguisa son sourire, et s’approcha.

Devant elle, une personne au beau visage : œil errant, bouche timide. La goule dit : « Tu t’es perdux, jeune être humain ? – Oui. »

Lae jeune lumme ne s’approchait pas. La goule fit rouler ses cheveux plus profonds qu’un tombeau.

Elle était belle à faire peur.

« Ne veux-tu pas venir ? – J’aimerais bien mais il y a trois coudées de scorpions entre mes orteils. Si j’avançais, je me ferais mal jusqu’à l’os. – Veux-tu que je te les enlève ? – J’aimerais bien mais il y a trois brassées de salamandres dans mon ombre. Si tu venais me voir, tu te brûlerais jusqu’au sang. – Veux-tu ramper jusqu’à moi ? – J’aimerais bien, mais j’ai trois tonneaux de serpents dans la tête. Si je penchais le front vers le sol, je tomberais jusqu’en enfer. »

La goule impatientée dit : « Comment pouvons-nous nous rejoindre dans ce cas ? – Je ne vois qu’une solution. Il faut que tu ailles voir le roi des scorpions, le roi des salamandres et le roi des serpents pour leur demander de me débarrasser. Prends mon ongle de pouce et passe-le dans la serrure de la première falaise que tu vois là-bas : tu y es attendue.  – J’y vais », répondit la goule.

Elle partit vers la première falaise et y mit l’ongle. Elle ne trouva ni roi des scorpions ni roi des salamandres ni roi des serpents. Elle frappa du poing avec colère dans la falaise, une fois, deux fois, trois fois : « Je vais mourir ! » Puis redressant le visage elle revint vers lae jeune lumme.

« Tu ne les as pas trouvés ? Prends mon cheveu et passe-le dans la serrure de la deuxième falaise que tu vois là-bas : tu y es attendue. – J’y vais », répondit la goule.

Elle partit vers la deuxième falaise et y mit le cheveu. Elle ne trouva rien, pleura, pleura longuement : « Je vais mourir ! » Puis redressant le visage elle revint auprès de lae jeune lumme.

« Si tu n’as toujours pas trouvé, prends ma petite dent et passe-la dans la serrure de la troisième falaise que tu vois là-bas : tu y es attendue. – J’y vais », répondit la goule.

Elle partit vers la troisième falaise, elle y mit la dent : toujours rien. Elle eut peur, la faim la tenaillait : « Je vais mourir ! » Puis redressant le visage elle revint vers lae jeune lumme.

Elle dit désespérée, presque morte : « Je n’ai pas trouvé » Lae jeune lumme répondit : « Tu as vu le chagrin, tu as vu la colère et tu as vu la peur en face. Malgré cela, tu es revenue vers moi sans me manger. C’était les seuls scorpions, salamandres et serpents qui nous empêchaient. »

La goule s’approcha de lae jeune lumme. Lae jeune lumme s’approcha de la jeune femme. Il n’y eut pas d’étreinte, pas de mains fermées, seulement un regard curieux. Les falaises avaient laissé place au ciel tout bleu, le désert aux jardins, et la faim au désir.

C’est ainsi que toutes les goules meurent.

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