une vieille femme prenait plaisir à caresser son corps. et quand elle le faisait, elle poussait de tels gémissements de plaisir qu’un jour, un homme venant à passer par là l’entendit crier et crut qu’elle était possédée.
il conduisit la femme de force devant le prêtre : « cette femme, je l’ai entendue, elle aboie comme une chienne et siffle comme une vipère ; elle est habitée, c’est certain. » le prêtre ni une ni deux sortit son crucifix et récita de multiples prières. mais chose miraculeuse, on vit ane énorme démonx sortir de l’homme qui avait emmené la vieille femme ; puis, un instant après, ce fut satan ellui-même qui sortit du prêtre.
en sortant, lae diable dit à la vieille femme : « pour avoir habité l’intérieur du prêtre, je le connais comme ma poche. et je peux te dire que ce n’est pas joli joli, ce qu’il y a à l’intérieur de celui-là. tous les fantasmes et troubles de l’esprit qu’il te reproche, il les a au centuple. — et moi, je n’ai donc pas de démonz ? demanda la vieille femme. — si, toi aussi, tu as tes démonz, rassure-toi. »
la vieille femme dit : « si tu viens en moi, toi lae pire des démonz, alors je trouverai une grande lumière. »
satan entra dans la vieille femme et celle-ci poussa un tel cri que les ailes des anges dans le paradis frémirent.
ses yeux s’ouvrirent tout grand : elle vit lae diable. et son visage s’illumina.