ton irréductible

dis-moi ton irréductible
peine

où tout expire
où tu abandonnes ton corps
les frondaisons de veines
mutiques
comme des peaux de vipère

où l’angle fou de ton œil
regarde

où il n’y a pas de mot
assez fort
pour décoller de l’épiderme
fragile
de ton corps

pour me faire comprendre
l’indicible grelot
qui tinte
tinte
dans tes allées et tentatives

sans retour

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