à L.
combien de fois tes yeux ont-ils jailli la nuit
j’ai le cœur recouvert dévalé de soupirs
comme on court le pas lourd la pente des désirs
l’amour me suit m’habite et jamais ne m’enfuit
et jamais tu ne pleus ton prénom est sans pluie
tu ne pleus que parfois les cordes de ma lyre
les cordes de ta voix qui frissonne le rire
je suis en toi ensemble et je suis et tu suis
et nous sommes peut-être et tout le ciel s’envole
dans l’oiseau de tes yeux et jamais ma parole
ne sera ton reflet n’osera ton visage
peut-elle te parler comme on parle les anges
l’amour échappe en moi des paroles étranges
les mots dans ton printemps ont rené leur usage