l’existence de dieuz

un jour, ane jeune lumme interpela ane théologiane : « je suis sceptique quant à l’existence de dieuz. prouve-moi qu’al existe. — c’est très simple, répondit lae théologiane, dieuz n’existe pas. — pardon ? demanda lae sceptique. — pourquoi es-tu étonnae ? demanda lae théologiane. — je m’attendais à ce que tu me démontres son existence. — si tu crois que je peux te la démontrer, c’est que tu crois en dieuz : qu’as-tu besoin de me poser alors toutes ces questions ? »

plus tard, ane autre jeune lumme interpela lae théologiane en ces termes : « je suis sceptique comme maon camarade quant à l’existence de dieuz », ce à quoi lae théologiane répondit : « cela tombe bien, car moi aussi. — et tu te dis lumme de foi et de prière ? — dans mes prières, je ne fais que demander à dieuz : existes-tu ? existes-tu ? — as-tu eu une réponse ? — penses-tu ? s’esclaffa lae théologiane. j’aurais arrêté depuis bien longtemps de prier si j’avais obtenu une réponse ! »

un jour, lae même théologiane sortit de sa prière la mine réjouie : « je détiens enfin la preuve de l’existence de dieuz et de sa supériorité ! » les gens de la ville accoururent : « donne-nous ta preuve ! », ce à quoi lae théologiane répondit : « êtes-vous bien dignes de la recevoir ? » les gens de la ville répondirent : « oui ! — en êtes-vous sûrz ? prenez garde à ce que vous dites ! — non, nous n’en sommes pas dignes, finirent-ils par reconnaître. — moi non plus, je n’en étais pas digne, dit lae théologiane. et je sais maintenant à quel point dieuz est parfaitx, car si je ne suis pas digne de connaître son existence, c’est qu’elle doit être infiniment supérieure à la mienne. »

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